Définition médico-légale[modifier | modifier le code]
La mort est le moment où le corps commence à se décomposer, à partir de l'instant où toutes les fonctions vitales sont suspendues : arrêt du cœur, de la respiration, du flux sanguin, des activités cérébrales, etc. Médicalement, certains états mènent irrémédiablement à la mort, alors même que les cellules et certains organes continuent à remplir leurs fonctions. C’est le cas de la mort cérébrale constatée dans certains cas de coma.
Cette définition légale est importante, car c’est elle qui va permettre des actes tels que le prélèvement d'organes pour la transplantation : la mort légale précède en ce cas la mort physiologique. On maintient ainsi des personnes en état de mort cérébrale sous respiration artificielle, lorsque le cœur continue à battre spontanément : cela permet de maintenir les organes en bon état en vue d’un prélèvement. Certains pays autorisent le prélèvement d’organes à cœur arrêté. Cette pratique est controversée.
Dans la plupart des cas, le décès est constaté par un médecin par des signes cliniques caractérisant un arrêt cardio-circulatoire prolongé. Cela peut être un échec des tentatives de réanimation cardio-pulmonaire par une équipe médicale, ou bien la constatation par un médecin généraliste à domicile pour une personne que l’on sait en fin de vie (personne âgée ou bien souffrant d’une maladie diagnostiquée).
En France, comme dans la plupart des pays développés, le médecin remplit alors un certificat de décès comportant la date et l’heure de la constatation de la mort, l’identité de la personne décédée, les causes suspectées, l’absence de contre-indication à une inhumation ou à une crémation. L'état de mort légale entraîne la perte des droits de la personnalité : la personne décédée n'est plus considérée, sauf exceptions[Informations douteuses] [?], en tant que personne au sens juridique du terme.
Définition générale[modifier | modifier le code]
La mort biologique résulte de l’incapacité permanente d’un organisme à résister aux modifications imposées par son environnement. Cette définition permet de définir en miroir aussi ce qu’est la vie (dans sa définition la plus large) : la capacité à maintenir son intégrité malgré la pression de l’environnement (homéostasie).
En termes d’entropie (niveau de désorganisation), il s’agit pour l’organisme de maintenir localement une entropie basse. Or l’entropie d'un système fermé ne peut qu’être stable ou augmenter d’après les principes de la thermodynamique. L’organisme doit donc puiser dans son environnement, d’où la nécessité de respirer, etc. La mort intervient quand l’organisme ne peut plus puiser et maintenir son entropie basse. La principale source d’énergie sur Terre est la lumière du soleil qui permet la photosynthèse.