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SUBMITTED BY: Samariz

DATE: May 1, 2016, 1:21 p.m.

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HITS: 25829

  1. Interprétations modernes[modifier | modifier le code]
  2. Caspar Peucer (1525 - 1602), auteur du De somniis, l'abbé Richard (XVIIIe s.) et sa Théorie des songes, Franz Splittgerber (Schlaf und Tod, 1866) ou encore Gerolamo Cardano (Jérôme Cardan) sont les continuateurs des conceptions médiévales.
  3. La période moderne est caractérisée par une profusion d'études sur le mécanisme onirique, ainsi que par un développement des théories, soit biologiques, soit métaphysiques. Karl Albert Scherner (La Vie des rêves, 1861) distingue deux types de symboles : ceux sexuels évoquant soit le pénis soit le vagin, et ceux somatiques renseignant sur l'état physiologique du corps. Il est selon Freud le « véritable découvreur de la symbolique onirique ». Hervey de St-Denys compile ses rêves depuis l'âge de treize ans. Dans Les rêves et les moyens de les diriger (1867) il tente une approche du rêve lucide qui préfigure les méthodes de conditionnement modernes. Selon lui le rêve s'apparente à un rébus, logique et signifiant, et que le dormeur doit décoder. W. Robert (Der Traum als Naturnotwendigkeit erklärt, 1886) considère que le rêve est un processus vital qui permet au cerveau de ne conserver que les données et images importantes, les rêves sont donc des fragments des images en processus d’élimination. Il montre que si l'on prive le dormeur de la capacité de rêver, celui-ci peut en décéder. Robert parle même du « travail du rêve », concept repris par la psychanalyse. Parmi les nombreux scientifiques s'étant intéressés à la question du rêve, il y a encore le médecin russe Marie de Manaceine qui, en 1897, dans Sleep: its physiology, pathology, hygiene, and psychology18 pense que le rêve permet de se connecter à un imaginaire collectif.
  4. Dans Le Sommeil et les rêves (1861), Alfred Maury réalise une série d’études expérimentales, exposant le dormeur à des stimuli externes pour observer si ceux-ci influencent le contenu onirique. Il est le principal représentant d’une théorie organique du rêve.
  5. Des savants se sont, avant la psychanalyse, et souvent dans des termes proches, intéressés aux rêves comme productions sensées de l'esprit. Leur approche est celle de la psychologie expérimentale, qui apparaît à la fin du xixe siècle. Pour Françoise Parot, les principaux sont le médecin allemand Carl Gustav Carus et le naturaliste Gotthilf Heinrich von Schubert19. Les premières expériences de privation de sommeil ont cependant été réalisées en 1894 par Marie de Manacéïne chez des poussins. Il montre que ceux-ci mouraient après 4 à 6 jours sans sommeil20.
  6. Deux principales écoles de psychologie accordent une importance cruciale à l'interprétation des rêves : la psychanalyse de Sigmund Freud et la psychologie analytique de Carl Gustav Jung. Au xxe siècle, le psychanalyste Sigmund Freud voit dans le rêve l’accomplissement d’un désir. Pour Carl Gustav Jung, le rêve a pour rôle de rétablir l’équilibre du psychisme. Par la suite de nombreux psychanalystes ont étudié le rêve en se référant à Freud ou à Jung : Géza Róheim (1891-1953), Medard Boss (1903-1990), Masud Khan (1924-1989) et James Hillman (1926-2011).
  7. Dans son ouvrage Le Rêve (1920) le biologiste français Yves Delage étudie les images oniriques provenant d’actions ou de perceptions de la journée. Il expérimente le rêve lucide également. Selon lui le rêve met en jeu deux phénomènes : la fusion de représentations dans une image et l’attribution d’un acte à un autre sujet.
  8. Au cours du vingtième siècle, avec des outils technologiques des neurosciences, s'est également développé un courant d'analyse neuropsychologique des rêves.

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