Tenter de gérer ce qu’il se passe dans la tête de notre interlocuteur est une habitude quotidienne qui consomme une énergie folle et entrave la plupart de nos positionnements. Et si nous arrêtions désormais de penser pour l’autre ?
« Je suis sûr que ce collaborateur fait exprès de traîner à me donner les informations, pour m’empêcher de faire avancer ce dossier ! ». « Je ne peux pas dire à ma collaboratrice que son travail est mal fait, elle va encore s’effondrer ». « Demander cette réorganisation au DGS ? Même pas la peine d’y penser, de toute façon il dira non ! ».
Tenter de gérer ce qu’il se passe dans la tête de notre interlocuteur est une habitude quotidienne qui nous consomme une énergie folle et entrave la plupart de nos positionnements.
L’intention ou la raison d’un comportement de l’autre n’ont pas à focaliser notre attention. Ce qui compte, c’est l’impact, pour nous, de ce comportement
Avec une très bonne intention de m’aider, un collaborateur peut me mettre en grande difficulté en faisant des erreurs dans le dossier qu’il a gentiment pris en charge « pour me libérer ».
Et de connaître les difficultés familiales qui sont à l’origine de l’attitude réactionnelle de cet autre collaborateur n’enlève rien à son agressivité lorsque je la reçois en pleine figure.
Nous sentons bien à travers ces deux exemples que l’intention ou la raison d’un comportement de l’autre n’ont pas à focaliser notre attention. Ce qui compte, c’est l’impact, pour nous, de ce comportement.